Sécurité Quelles démarches avant d'utiliser une machine ?

Le 2 février, une quarantaine de producteurs a bravé le froid pour suivre une formation sur la prévention liée à la conduite d'engins , à Louresse-Rochemenie, en Maine-et-Loire.

A la suite d'une question de l'un de ses adhérents sur la conformité d'une arracheuse de plants, la FNPHP a réuni les experts de la MSA et du bureau horticole régional (BHR) pour faire le point sur les obligations liée à la conduite d'engins. « La but de cette journée est de donner des méthodes et les grandes lignes de la réflexion, pas de détailler tous les cas particuliers » explique Thierry Roy, directeur adjoint de la FNPHP. Cet état d'esprit, concret et pragmatique, a séduit une quarantaine de pépiniéristes et d'horticulteurs. Un succès pour une formation portant sur la réglementation.Théorie et exercices pratiquesAu cours de la matinée, Rachelle Boivin, juriste à la FNPHP, a fait le point sur la responsabilité de l'employeur ou du conducteur. Dans de nombreux cas, ce sont les deux parties qui engagent leurs responsabilités civiles ou pénales. A-t-on besoin d'une formation, d'une autorisation ou d'un permis pour conduire un engin de levage ? Jocelyn Foucher, conseiller au BHR, a fait le tour de la question pour les différentes machines en pépinière. « Pour les engins de levage, il faut une autorisation délivrée par le chef d'entreprise » précise-t-il. Enfin, Michel Martellière, conseiller prévention à la MSA Maine-et-Loire, a abordé les questions liées à la conformité d'une machine. Les températures froides, proches de - 7°C, n'ont pas empêché la quarantaine de pépiniéristes de se rendre au pied d'une arracheuse automotrice sur chenilles, pour évaluer, en quinze points, sa conformité. L'après-midi, place aux ateliers pratiques. Autour d'un tracteur, Rachelle Boivin a détaillé une méthode pour rédiger son document unique.  Jocelyn Foucher a expliqué comment évaluer les aptitudes de conduite d'un salarié afin de lui délivrer une autorisation.

Aude Richard